La compagnie d’assurance Metlife lançait un sondage destiné aux courtiers spécialisés en assurances de crédit. Il en résulte que 3 sur 4 d’entre eux constatent un échec de ce dispositif qui, rappelons-le, donne la possibilité aux emprunteurs de souscrire une délégation d’assurance, c’est à dire une autre assurance credit que celle de la banque prêteuse.
Dispositif Lagarde : un échec constaté par 3 courtiers sur 4
Selon les résultats d’un sondage réalisé par l’assureur Metlife, 3 courtiers sur 4 parlent d’un échec de la loi Lagarde. En effet, sur 1192 courtiers spécialisés en assurance credit qui ont été interrogés, 894 d’entre eux estiment que la loi Lagarde n’a pas permis l’accroissement attendu des délégations d’assurance. Il faut savoir qu’à ce jour seuls 10 % des contrats d’assurance credit souscrits par les emprunteurs sont une délégation d’assurance.
Qu’en pense Metlife ?
Metlife assurance rend responsable de cet échec un manque de communication sur le droit des emprunteurs : bon nombre d’emprunteurs ne savent pas qu’ils peuvent souscrire une autre assurance credit que celle de la banque. D’après l’assureur, les choses seraient amenées à changer grâce à la loi de régulation et de séparation des activités bancaires.
La loi Lagarde renforcée
Le texte de loi sur la régulation et séparation des activités bancaires présente un chapitre dédié à la protection du consommateur et prévoyant notamment d’interdire aux banques toute facturation de frais de délégation d’assurance, pratique qui dissuadait l’emprunteur d’aller voir ailleurs, et de les obliger à indiquer le TAEA (Taux Annuel Effectif de l’Assurance) dans les documents remis aux emprunteurs.